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mercredi 19 mars 2014

AspieGlotte je fus, AspieGlotte je suis, AspieGlotte je serai ! 6 sur 10

3. L'AspieGlosse ou aspergerois première langue.


Au-delà de mes 30 ans, vers la fin de mes études universitaires et de ma formation en sophrologie, j'ai commencé à me «lâcher», à développer ma créativité. Écrire évoluait lentement vers une activité bien plus gratifiante qu'elle ne l'avait été auparavant. 



C'est donc peu avant de fêter mon 3ème lustre que j'ai enfin eu les moyens de m'acheter mon premier ordinateur !


Avant cela, j'avais été condamnée à écrire avec une machine à écrire électrique (la manuelle -si, si, les jeunes, rigolez pas, ça a existé !) n'étant pas trop faite pour moi. 




Ayant une peu une âme d'enseignante (j'avais aussi envisagé cette carrière) mes plus jeunes lecteurs, vous comprendrez que je me sente trés soucieuse de vous instruire lol ;-)





Jerry Lewis as typewriter
Uploaded by Cinema Classico on 2015-07-

Ceci dit, ce qui manque dans cet extrait d'anthologie avec Jerry Lewis, ce sont les moments très marrants où le - ou la - dactylographe (étymologiquement «qui écrit avec ses doigts» euh... les 10 bien entendu pas les deux index 🤓) actionne plusieurs touches au même moment. Bad timing ! 

C'est là que les barres à caractères desdites touches se déplacent en même temps et s'emmêlent. Nous découvrons alors le plaisir de les démêler, cette opération se faisant selon une fréquence propre au dactylo (pour toute personne bien latéralisée et possédant deux mains gauches comme moi, il faut prévoir environ... une fois par mot... autant dire qu'une simple missive, avec une dactylo de génie telle que moi ne s'écrivait pas en 8 secondes (cliquer) et que dans ce cas, il n'existait hélas aucun baume démêlant l'Oréal parce que je le vaux bien ! Je sais, je suis une grande comique lol. 


Cette image provient de la page Wikipédia dédiée à la «machine à écrire», avec tout son historique. 

Ensuite arriva, alleluiah, la machine à écrire électrique (ce que j'ai acquis en premier) puis, celle à traitement de texte. J'ai passé par toutes les étapes. 

Quel bonheur de voir nos textes mémorisés et de pouvoir déplacer des segments entiers ce qui permet un gain de temps énoooorme. 

Enfin, sans le concours d'esprits chagrins. Il y a sur cette terre, des personnes, genre.. MOI... pour qui suivre les règles de l'art n'est pas un vain mot (j'avais suivi, pour le plus grand malheur de mon coéquipier de mémoires à rédiger à deux, A., toujours lui, des cours facultatifs de dactylo lors de mon gymnase, dans ce qui est devenu le futur bahut «des Alpes» où s'est rendue ma nièce et filleule adorée quelques années plus tard et que Bienne a, pour d'obscures raisons, fermé il y a peu maglré la pétition - que j'ai signée -! Mais là je m'éloigne sérieusement de mon sujet)...

Je reprends ! Une dernière relecture de mémoire à restituer exerçait sur moi un effet assez comparable à celui d'une pleine Lune sur les «loups-garous» de nos légendes. Instantanément, la personne raisonnable que je suis - si, si, je vous assure ! -, se transmuait en une pasonaria de l'art typographique. Une fois les corrections d'usage (le contenu, bien sûr, puis la langue), je passais à la vérification, sur plus de 100 pages la plupart du temps, de toutes, - je dis bien TOUTES - les règles ponctuation. Avaient-elles été respectées à la lettre, c'est bien le cas de le dire ? Ceci d'autant plus qu'A. avait tapé une partie du travail. Y avait-il bien absence d'espace avant chaque point, chaque point virgule, chaque trois points ? Un espace, insécable siouplé, avant chaque deux points, chaque point d'exclamation, chaque point d'interrogation ? 

D'ailleurs, je profite de ce blog eh oui, cela peut mener à tout, pour lancer, chers lecteur, un immense appel de détresse. Le cas est grave, nous sommes dans les limites du plan Orsec. Parfois, les images1 sont plus parlantes que des mots :

Hellllppp chers lecteurs : qui sait comment faire ces maudits espaces insécables avec un MacBook Pro version Mac OS El  Capitan 10.11.6 ?

Hellllppp chers lecteurs : qui sait comment faire ces maudits espaces insécables avec un MacBook Pro version Mac OS El Capitan 10.11.6 ?


J'ai pas trouvééééé 

Je serai éternellement reconnaissante à quiconque saura me dire comment procéder autrement qu'avec alt + barre espace, car ça ne marche pas ! Je lui en serai éternellement reconnaissante ! 

Mais ce n'est pas tout : il y avait aussi les marguerites. Chers jeunes lecteurs, je ne parle pas de végétal que d'aucuns effeuillent pour vérifier les sentiments de l'être aimé.

La margueurite d'une machine à écrire, c'est ça ! Toujours sur wikipédia, voici une définition : il s'agit d'une roue, que l'on peut changer pour changer de police de caractères. Lorsqu'on voulait pouvoir en changer, on insérait un signe de pause, avant et après  chaque changement de caractères, afin que l'impression s'arrête pour pouvoir changer la marguerite (l'objet circulaire en-tête d'article)

Car bien sûr cela ne s'arrêtait pas là. J'éprouvais le besoin maniaque de jouer avec les caractères dans mes textes (à défaut de pouvoir le faire avec les couleurs comme je le ferai plus tard avec l'ordinateur pour attirer l'œil).

Il y avait la margerite Helvetica 12 normal, la marguerite Helvetica 12 italic, la marguerite...

Résultat : que se passait-il lorsque le mémoire était dans la boîte ?  Cliquions-nous sur la souricette après avoir indiqué l'adresse électronique de notre prof préféré ? Que neni ! Trop facile ! 

Cela impliquait de passer la nuit à l'imprimer l'ensemble (sans déc', surtout lorsque le mémoire était juste prêt à temps). Impossible de laisser tranquillement œvrer son imprimante durant la nuit. Il fallait être là pour installer et désistaller les marguerites.

Aussi Mesdames et Messieurs, imaginez la révolution copernicienne lorsque j'ai pu acheter mon premier ordinateur ! Un multimédia : le Performa 630. J'ai retrouvé une photo de l'ensemble que j'ai acheté. Seule la souris était différente, plus arrondie !


Apple m'avait été conseillé par mon analyste jungienne de l'époque, et future amie. J'ai adoré ! De plus, il n'y avait ni les sifflement traditionnel des ordinateurs que j'avais connu en cours facultatif du gymnase j'avais vite abandonné, ni les vibrations de l'écran qui me dérangeaient... ces ordi était «anti-autistes» alors qu'à la base, nous sommes nombreux à être fan ! Feu mon père avait raison sur un point, il voulait que je devienne informaticienne, vu ma «bosse des maths». J'avais fait ce cours facultatif pour lui faire plaisir mais j'étais loin, à l'époque, d'apprécier. Il ignorait que je deviendrais une  parfaite geek - assumée - plus tard ! 
Performa 630


Quel changement ! La couleur est apparue. J'ai aussi pu en profiter pour augmenter la taille des caractères, et mettre ma créativité au service de l'écriture !  Cela tombait à pic pour la rédaction de mes derniers mémoires ! Je suis passé avec délices au dessin bitmap (celui qui pèse une tonne !). 

J'ai pu m'éclater dans mon mémoire de sophrologue. Pour fêter cela, je me suis même amusée à inventer un des mots. Un sport que j'aime beaucoup. Ceci dit il m'arrive parfois de constater que d'autres y avaient pensé avant moi, c'est vexant tout de même !).


Il m'arrivera pire, j'en parlerai plus loin : constater que des écrivains ont des idées proches des miennes mais ... avec le génie qui va avec ! Du coup, mes projets sont mort dans l'œuf...





Résumé de mon mémoire de sophrologie paru quelques années plus tard dans notre revue




Et voilà la dédicace un peu farfelue, que j'avais adressée aux «7 sages» ie les 7 sophrologues devant avoir des professions différentes dans milieu médical et paramédical (médecins, infirmiers, psy, physio, ergo, etc.) et qui devaient accepter mon mémoire avant  que je ne puisse le soutenir pour recevoir mon diplôme de sophrologue caycédienne, et l'autorisation de la pratiquer dans le cadre de ma profession paramédicale de base.

Dès que j'ai vu que le 6 décembre était une date de soutenance possible, je me suis inscrite. «La Saint-Nicolas» ! C'était prédestiné vu le sujet de mon mémoire. 

Le stress était énorme, il y avait un groupe de sophrologues en formation et je devais surpasser ma peur de parler en public. Des souvenirs confus, je n'ai retenu qu'une seule chose (comme quoi je ne retiens pas que le négatif). Ce qu'a dit l'un de mes deux formateurs qui m'a introduite. Disant que j'avais été bien au-delà de ce qui était demandé, quantitativement et qualitativement, que ça valait la maîtrise universitaire. Et que s'il fallait résumer le thème de mon mémoire en un seul mot, c'était l'amour. Oui, sans m'en rendre compte, je n'avais parlé que d'amour, tout au long de ce travail pour lequel j'avais pris plusieurs années, parallèlement à ceux que je devais rédiger pour finir mes études de psycho... 

Voici donc ma dédicace, inspirée par celle qu'Antoine de Saint-Éxupéry dans le «Petit Prince», livre si magnifique que je n'ai découvert qu'une fois adulte !




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