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dimanche 6 avril 2014

AspieGlotte je fus, AspieGlotte je suis, AspieGlotte je serai ! 7 sur 10

3. L'AspieGlosse ou aspergerois première langue (suite).


Philémon et Baucis pour toujours

Le temps a filé, et peu à peu, j'ai remarqué que j'ai bien du mal à me faire comprendre...


Lors de mes diverses formations post-universitaire, j'ai côtoyé quelques élèves venus des différents pays francophones. Ma réputation de me perdre dans des détails, d'être trop «mentale», de m'embrouiller et de n'avoir aucun esprit de synthèse s'est vite faite...

J'étais parfois demandée pour mes recherches étymologiques mais, si parfois j'enthousiasmais mon forum principal avec mes petites trouvailles originales et inattendues, mes «lecteurs» se sont lassés à la fin de mes longues réponses, ne voyant même plus que j'avais passé un temps fou pour leur écrire. 

Non, je ne faisais pas que poser des questions (et donc demander) mais je donnais aussi... à ma façon... aspie... 

Mais comment avais-je une chance d'être comprise dans mes intentions puisque eux tout comme moi pensions parler le même langage ?! J'y reviens, pourquoi cette question stupide, excusez-moi, de demander aux personnes qui cherchent un diagnostic à quoi ce dernier peut-il bien servir ? Ceux qui le font ont leur raison ! Ne serait-ce que celle-là, pouvoir sortir de malentendus ! Pouvoir «métacommuniquer» lorsqu'un neurotypique et un aspie sont pris dans un malentendu puisqu'ils ne sont pas branchés sur la même fréquence !

J'avais parlé d'un article, que j'ai retiré car il était trop complexe, je le reprendrai plus tard de ce que j'appelle le «daltonisme émotionnel».

Bref avec mon esprit dit «embrouillé» - et ce qui était convenu d'appeler mes «problèmes de communication» le pire étant que je n'acceptais pas ce «reproche» puisqu'il n'avait aucun sens, je ne pouvais l'accorcher à rien de tangible, sans diagnostic, j'étais à mille lieu de me suspecter moi-même autiste -, les plaisanteries allaient bon train sur le forum que je fréquentais (l'auteur - qui me défie - l'a fermé mais ça, c'est une autre histoire). Je le vivais mal car je ne savais pas toujours si on riait de mes difficultés «avec» moi - car je ne pense pas manquer d'humour en ce qui me concerne - ou «de» moi. 

Là était toute la nuance.... que je ne pouvais pas saisir à l'époque puisque j'ignorais ne pas comprendre correctement les sous-entendus et l'ironie avec la même facilité que les neurotypiques (non pas que je sois dépourvue de cette capacité, mais j'ai moins d'indices exploitables pour la déceler correctement).

Un jour de juin 2006, l'un des mes formateurs qui tenait le forum en question lança un «concours» au groupe et Comment ferions-nous une annonce Meetic ? Et il m'a lancé un défi dans la mêlée, doutant de ma capactié à être concise.

Défi que j'ai décidé de relever. Non mais ! Au lieu des annonces traditionnel, j'ai rédigé un sonnet «Dio fashion» ie avec deux quatrains deux tiercets mais sans tenir compte des pieds. Annonce que voici !
Un poème que j'ai rédigé en quelques heures. Parfois, j'aime relever des défis !


L'amour de ma vie, mon Philémon, a mis un petit peu moins que 3 ans pour entrer dans ma vie, en mai 2009.
Et lui, il a compris mon poème, Monsieur-je-lance-des-défis-à-Dio lol

Je fais ici une petite spéciale dédicace à un jeune lycéen qui avait écrit un jour un message très poignant sur mon groupe aspie, croyant, si jeune, qu'il finirait ses jours seuls à cause de son SA et ne trouverait jamais de petite amie.

Mais tu n'as que 20 ans !! Je suis la preuve vivante, tu peux me croire sur parole, que si j'ai trouvé ma moitié, toi aussi, tu le peux. Tout aspie que tu sois, tu as une âme sœur, neurotypique ou aspie quelque part. Tu as tout le temps ! Alors tu vas y arriver, chiche ? Tu as tout mon soutien amical !

Je raconterai peut-être un jour sur ce bog notre rencontre, peut-être pas, je verrai... Je verrai si c'est opportun ! 


   

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Poluphemos20/05/2016 15:30
« De deux en Dieux, éternellement unis, dans l’harmonie des sphères. ».

Il est bien beau votre poème gente dame,
Du temps de l’amour courtois,
Des chastes damoiselles et des pieux damoiseaux,
Qui dansaient en une seule âme… .
Pur, aérien, soulevé par l’espérance, il s’envole,
Et de la couleur pour la joie.

Juste ce qu’il faut de grèce et de romantique.

On souhaite ajouter un peu de poésie au quotidien, et on vous réplique:
« Diosphère ! Diosphère ! Est-ce-que j’ai une gueule de Diosphère ?! »… .

Il est maagnniiifaïke ton poème !

Moi je l’aime Galateia,
Poluphemos.
Anne08/04/2014 10:45
Il a tort moi je le comprend ton poème. Moi non plus je ne connais pas la synthèse au collège je devais faire des résumer de mes résumer et parfois encore résumer sa m'a toujours demandé beaucoup de temps et travail. Encore à l'école de mon fils dans le cahier de communication je ne peux écrire moins de deux pages!
AspiePsyGirl08/04/2014 11:59
Ò merci Anne, ça fait du bien d'être comprise. En fait celui qui a lancé le défi à tt un groupe et à moi en particulier d'être brève, ne s'attendait pas à un sonnet de ma part (je me suis donné le droit de ne pas compter le nombre de pied, je l'ai écrit assez vite !). 

Mais oui, j'ai du mal à me faire comprendre, et je ne sais pas s'il me taquinait ou s'il était sérieux.... vu que les sous-entendu me sont moins accessible. Du coup, sachant ça, j'ai tendance à beaucoup douter !

Pour les résumés de résumés mdr je connais. C'est d'ailleurs toujours ainsi que j'écris, sauf qu'en éradiquant des paragraphes que je juge inutile, j'ai tendance à en développer d'autre et ajouter des éléments que j'ai mis plus loin, sauf que je l'avais déjà oublié. Dans ces conditions, écrire n'est pas simple. ON le voit dans mes versions successives sur Overblog d'ailleurs je n'arrête pas de changer mes articles. Je peux encoer car j'en ai peu ;-) 

PS je connais même le résumé plus long que le texte résumé mdr toute seule (et au début j'avais le blème inverse, j'étais trop concise soit parce que je ne savais pas qu'écrire (année gymnase-collège), soit parce que j'avais tendance à ne pas dire ce qui me paraissait évident. Du coup, après, quand je me justifiais avec un "mais c'est évident" quand un prof je reprochait de ne pas avoir écrit qqch, il ne me croyait pas. 

Et maintenant ben.... j'ai basculé dans l'inverse avec ma pensée arborescente d'une part, et la peur de n'avoir pas assez bien développé et justifié d'autre part. Le juste milieu (aurea mediocritas... c'est pas pour demain...).
aspiePsyGirl07/04/2014 23:44
Oh ma Parfum céleste... comme ton passage sur mon blog me fait plaisir, surtout en lien avec ce poème :-) je t'embrasse <3
Parfum07/04/2014 23:11
Ma Dio du Ciel... Tu méritais vraiment d"accueillir celui qui as bien compris ton poème <3

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